Annoncé pour la fin du mois de mars, ce processus d’attribution a été confirmé le 14 janvier par les autorités congolaises. Selon les déclarations de Bruno Jean-Richard Itoua, ministre congolais des Hydrocarbures, ce cycle s’inscrit dans un ensemble de mesures visant à garantir une attribution transparente, tout en apportant des bénéfices significatifs à l’économie du pays.

Bien que les zones spécifiques, terrestres et offshore, n’aient pas encore été précisées, ce cycle 2025 est considéré comme une occasion importante pour attirer de nouveaux investissements dans le secteur pétrolier. Le gouvernement congolais mise sur cette procédure pour dynamiser l’industrie pétrolière et atteindre un objectif ambitieux de 500 000 b/j d’ici 2029.

Parallèlement, le pays élabore une feuille de route pour favoriser les investissements dans toute la chaîne de valeur du gaz naturel. La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) a souligné son ambition de renforcer la valorisation des hydrocarbures congolais en 2025, en mettant l’accent sur la flexibilité et une collaboration accrue entre les acteurs locaux et internationaux. Cette dynamique a été mise en avant lors d'une session de travail impliquant les compagnies TotalEnergies et Trident Energy.

En outre, en décembre dernier, la SNPC a annoncé son projet de lancer une campagne de forage de plusieurs puits sur le périmètre Nanga I, dont elle est l’opératrice, dans le but d’élargir ses capacités d’exploration et de production.