Cette initiative s’inscrit dans la stratégie globale du Bénin pour promouvoir l’industrialisation, attirer les investisseurs et accroître la transformation locale des matières premières. Grâce à cet appui financier, la GDIZ pourra accélérer la mise en place d’unités industrielles de pointe et renforcer l’attractivité du pays en matière d’investissement manufacturier. 

Un levier essentiel pour le développement industriel 

La GDIZ, qui s’étend sur plus de 1 600 hectares, a été créée pour transformer localement les matières premières béninoises, en particulier le coton, l’anacarde, le soja et d’autres produits agricoles. Cette politique d’industrialisation vise à réduire la dépendance du pays aux exportations de matières premières brutes et à générer une valeur ajoutée locale. Avec l’appui financier d’Afreximbank, la GDIZ va pouvoir financer les besoins en fonds de roulement et investir dans des infrastructures industrielles modernes. Ces investissements permettront d’améliorer les conditions d’exploitation des entreprises installées sur la zone et d’attirer de nouveaux investisseurs, notamment dans les secteurs du textile, de l’agro-industrie et des énergies renouvelables. Selon Gagan Gupta, PDG d’Arise IIP, cette facilité de crédit marque une étape importante dans la transformation économique du Bénin :  « Ce financement vient renforcer notre engagement à faire de la GDIZ un hub industriel de classe mondiale. Nous remercions Afreximbank pour son soutien constant à l’industrialisation en Afrique. Avec ces ressources, nous allons intensifier nos efforts pour faire de la GDIZ une référence en matière de transformation locale et de création d’emplois. »

Une avancée majeure pour le commerce intra-africain 

L’industrialisation du Bénin ne se limite pas à la production nationale. Elle s’inscrit également dans la dynamique de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), qui vise à renforcer le commerce entre les pays africains. En boostant sa capacité de production, la GDIZ ambitionne de devenir un fournisseur clé pour les marchés régionaux et continentaux.  Grâce à ce financement, la GDIZ pourra augmenter la transformation des matières premières et stimuler les exportations vers les pays voisins et au-delà. Le coton béninois, par exemple, pourra être filé et tissé localement avant d’être exporté sous forme de textile fini, réduisant ainsi la dépendance aux importations. Le soutien d’Afreximbank s’inscrit dans sa mission de faciliter le commerce intra-africain et de promouvoir l’industrialisation comme levier de développement économique. Cette approche permettra de créer de la richesse sur le continent et de renforcer l’intégration économique des pays africains.

Un impact significatif sur l’emploi et l’économie locale

L’extension et la modernisation de la GDIZ auront un impact direct sur l’emploi. Actuellement, la zone industrielle a déjà permis la création de plusieurs milliers d’emplois directs et indirects, notamment dans le secteur manufacturier et les services associés. Avec ce nouveau financement, la GDIZ pourra accueillir de nouvelles industries, nécessitant une main-d’œuvre qualifiée. Le gouvernement béninois prévoit de renforcer la formation professionnelle afin d’adapter les compétences locales aux besoins du marché industriel. Des centres de formation spécialisés seront mis en place pour accompagner cette dynamique et favoriser l’insertion professionnelle des jeunes. Par ailleurs, l’industrialisation accrue entraînera un effet d’entraînement sur d’autres secteurs économiques : les transports, la logistique, l’énergie et les services bénéficieront également de cet essor industriel. Les fournisseurs locaux auront davantage d’opportunités d’affaires, et la création de richesses au niveau national sera stimulée. 

Un modèle d’industrialisation durable et innovant

La GDIZ ne se contente pas de développer son industrie : elle mise également sur un modèle de développement durable. Des initiatives écologiques sont intégrées dans la conception des infrastructures afin de minimiser l’impact environnemental des activités industrielles. 

Parmi les engagements pris par Arise IIP et le gouvernement béninois, on note : 

- L’utilisation d’énergies renouvelables pour alimenter une partie des industries installées sur la zone 

- La gestion durable des ressources en eau et en déchets pour réduire l’empreinte écologique de la GDIZ 

- La mise en place d’initiatives de reboisement et de compensation carbone pour limiter les émissions industrielles. Le but est de concilier développement économique et préservation de l’environnement, un enjeu majeur dans un contexte de crise climatique. 

Un financement stratégique pour l’avenir du Bénin 

L’obtention de ce prêt de 450 millions de dollars auprès d’Afreximbank confirme la confiance des institutions financières internationales dans le potentiel industriel du Bénin. Ce soutien financier arrive à un moment clé, alors que le pays cherche à consolider ses acquis en matière de transformation locale et à attirer davantage d’investisseurs étrangers. Le gouvernement béninois, sous l’impulsion du président Patrice Talon, a fait de l’industrialisation une priorité nationale. Des réformes ont été engagées pour améliorer le climat des affaires, renforcer l’attractivité du pays et encourager l’implantation d’entreprises industrielles. Grâce à ce financement, la GDIZ va renforcer son rôle de pilier du développement économique du Bénin, en offrant un cadre propice à l’essor d’une industrie compétitive et durable. L’annonce du financement de 450 millions de dollars par Afreximbank représente une avancée majeure pour la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) et pour l’ensemble de l’économie béninoise. Ce soutien financier va permettre de renforcer les infrastructures industrielles, d’augmenter la capacité de production et de favoriser le commerce intra-africain. Avec cet investissement, la GDIZ se positionne comme un modèle d’industrialisation en Afrique de l’Ouest, attirant de nouveaux investisseurs et créant des milliers d’emplois. En misant sur un développement durable et inclusif, la GDIZ démontre qu’une industrialisation respectueuse de l’environnement est possible et bénéfique pour l’ensemble de la société. L’avenir de l’industrialisation béninoise semble plus prometteur que jamais, et ce nouveau financement marque une étape décisive dans la transformation économique du pays.